Au moment de la Révolution, le 31 janvier
1790, les habitants appelés à élire la nouvelle municipalité
s'assemblèrent à l'église. Le dépouillement
des votes fut assuré par le curé, un notaire et un laboureur
de Chadrat. Sous la Terreur, Mme Verdier de Pagnat racheta l'édifice
afin de le soustraire à la profanation. Le clocher, heureusement
épargné, servit de modèle à ceux de Saint-Austremoine
d'Issoire et de Notre-Dame-du-Port de Clermont reconstruits au 19ème
siècle. L'église de Saint-Saturnin continue à vivre
et à s'embellir. Un orgue, acheté en 1997 à l'abbaye
du Bec-Hellouin, en Normandie, a pris la succession du vieil instrument
à rouleaux (serinette) de la tribune. Un vitrail, offert en 1999
par Kim En Jon, créateur de vitraux de la cathédrale d'Evry,
est venu enluminer une façade.
"Tel est mon us" (tel est mon usage), cette devise est écrite deux fois sur le fût de la fontaine de Saint-Saturnin, de style gothique bien qu'édifiée à la Renaissance, qui se dresse sur la place du château. Cette fontaine devait se trouver à l'origine dans la cour du château. Les blasons du réservoir, bûchés à la Révolution, laissent entr'apercevoir ce que l'on suppose être les armes de Jean de la Tour d'Auvergne et Jeanne de Bourbon-Vendôme, mariés en 1497. La fontaine daterait donc des environs de 1500. Au 17ème siècle, les armes de la famille de Broglie, qui avait acquis la baronnie en 1668, y furent ajoutées. Le "M" finement sculpté sur les pinacles du réservoir est sans doute une allusion à Marie, souvent associée à l'eau: "source de toute vie" |
Un autre chapiteau | Une stalle de bois sculpté |
La voûte intérieure de l'église | L'extérieur de l'église |
D'anciennes maisons (vestiges du cloître?) | La fontaine Renaissance |
Une sculpture moderne devant le château | Une autre sculpture moderne devant le château |