| Nous regagnons ensuite la route qui conduit
de Saint-Saturnin à Saint-Sandoux en longeant le mur d'enceinte
du château.
Sur la route, un petit oratoire dédié à la Vierge porte le nom de "Notre-Dame de la Garde", comme en témoigne l'inscription "Posuerunt me custodem" (ils m'ont placée gardienne). Il fut érigé en 1855, au lendemain de la proclamation du dogme de l'Immaculée Conception. Trois fois dans l'année, on y venait autrefois en procession. Lors de la Fête-Dieu, on l'ornait d'un reposoir abondamment fleuri. Le 15 mai, fête des conscrits, il incombait aux jeunes gens d'y porter la statue de la Vierge, tandis qu'au 15 août, c'était au tour des jeunes filles. Nous traversons ensuite un quartier qui était autrefois séparé de Saint-Saturnin. Il constituait alors le hameau d'Issac. Il tirait son nom d'une famille noble du 13ème siècle. Le Comte de Sarrazin, premier maire de Saint-Saturnin, en 1790, y résidait. Après Saint-Saturnin, sur la droite de la route qui mène à Saint-Sandoux, nous rencontrons des sortes de grottes bâties. Ce sont d'anciens fours à chaux. Puis nous arrivons à l'ancien pont de la Pierre dont l'unique arche enjambait la Monne. La route passait au-dessus jusqu'aux années 60 du siècle dernier. Un peu plus loin, nous prenons un chemin qui
monte sur la gauche, en direction des pentes qui grimpent vers Pierres
Noires. Ce chemin offrent de beaux points de vue sur les environs. Malheureusement,
il se perd en face d'une vigne dans un pré et les randonneurs qui
ne connaissent pas les lieux risquent de s'égarer et d'être
contraints de revenir sur leurs pas. Les autres passeront par le pré
et rejoindront le chemin qui mène à l'entrée de Saint-Sandoux,
sous la Côte des Chartres.
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