. Le Moulin de Pargeat fut restauré dès les années 1970. Une seconde restauration s'avéra nécessaire pour des motifs d'étanchéité; le moulin fut décoiffé et pourvu d'un nouveau toit à couverture de mélèze. La visite commence par l'ascension d'un escalier qui a remplacé l'ancienne échelle de meunier beaucoup plus rudimentaire. A l'étage, une fenêtre s'ouvre sur le paysage. On admirera les charpentes du toit conique et le mécanisme entièrement en bois, engrenages compris, qui daterait de 1817. Un frein de bois encerclant la roue dentée permettait de réduire la vitesse voire de l'arrêter. Un système à cliquet, également en bois, maintenait le levier de freinage à la position voulue. Le grain était moulu entre deux meules de pierre. Il tombait d'une caisse en forme d'entonnoir au milieu de la pierre supérieure et s'introduisait entre les deux pierres par un rainure creusée dans l'une des meules. La farine descendait ensuite à l'étage inférieure dans un bluteur cylindrique où elle était tamisée pour séparer la fleur du son. Le meunier couchait au rez-de-chaussée
dans une alcôve en planches de dimension réduite. Une cheminée
permettait d'y entretenir du feu. Une alvéole aménagée
dans le mur au-dessus du foyer permettait au meunier de tenir sa soupe
au chaud dans un vase de terre cuite. La cheminée débouchait
sur l'extérieur par une étroite lumière ouverte dans
le mur. Un système de fermeture rudimentaire barrait la porte; il
était accessible de l'extérieur, de sorte que l'on pouvait
entrer dans les lieux comme... dans un moulin! Une longue perche fixée
au sol servait à orienter les ailes du moulin face au vent en faisant
tourner son toit, seule partie mobile de l'ensemble. Les ailes ressemblaient
à des échelles sur lesquelles on fixait de mince planches
de bois.
Ce moulin resta en service jusqu'en 1935.
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