Saint-Floret
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Quelques autres images du château
La Aula
 
 

La Chambre
 
 

Le village de Saint-Floret
 
 
Le blason de Saint-Floret sur la grille d'un canal
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La présence de l'homme sur le territoire de Saint-Floret remonte à une période très éloignée comme en témoigne la présence à son Chastel d'un autel à offrandes celte. Ce lieu serait d'ailleurs un ancien rendez-vous druidique. Plus tard, Saint-Floret se trouva sur le passage du pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle. Le bourg médiéval fait partie des 140 Forts villageois dénombrés dans le Puy-de-Dôme et la Haute-Loire. Ceux-ci se multiplièrent lors de la Guerre de Cent ans (autres exemples de forts villageois dans la vallée de la Couze Pavin : Saurier, Saint-Vincent, Chidrac, Meilhaud, et Pardines en hauteur). En 1356, le Prince Noir, fils du roi d'Angleterre, captura le roi de France, Jean II, le Bon. Les Anglais envahirent l'Auvergne. En 1360, le Duché d'Auvergne fut attribué à Jean de Berry, troisième fils de Jean II le Bon, qui autorisa les habitants à s'armer pour se défendre contre les "gens d'armes, pilleurs et raubeurs" à l'initiative et sous l'organisation militaire de leur seigneur pour assurer leur protection. Le blason de Saint-Floret est parti, au premier, d'azur au lion d'or, au second, de gueules à la tour d'argent maçonnée de sable accompagnée de six fleurs de lys d'or, trois à dextre et trois à sénestre. Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta le nom de Roche-la-Couze. Le village comptait 810 habitants en 1793 et seulement 257 en 2015; comme beaucoup de villages auvergnats, il s'est dépeuplé au profit des villes, à partir du 19ème siècle.
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L'autel à offrande celte du Chastel
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Le climat de Saint-Floret se prête à la culture de la vigne sur les pentes et à celle des arbres fruitiers (pommiers et cerisiers) dans la vallée. On y pratique également l'élevage, et même la culture de la truffe; Saint-Floret s'enorgueillir même d'avoir la première truffière d'Europe productive en cèdres.

De nombreuses sources se trouvent le long de la route départementale entre Saint-Floret et Saurier. Parmi ces sources, deux ont été captées et donnent une eau très ferrugineuse. La Fontaine du Griffon ou de la Tête de Lion est esthétiquement la plus intéressante; sa particularité et son nom viennent de sa forme, une tête de lion, laquelle est constituée d'une roche appelée travertin qui résulte de l'accumulation des dépôts calcaires apportés par l'eau. La Fontaine des Fées, sort d'une grotte; son eau passait jadis pour guérir les enfants du gros ventre; son eau minérale, froide et acidulée, avait en effet la réputation de venir à bout des maladies intestinales infantiles; on y pratiquait l'épreuve du linge mouillé en lavant les enfants malades, puis en lançant le linge mouillé au plafond contre la voûte de la grotte; si le linge restait collé au roc, l'enfant allait guérir, s'il retombait, la maladie persisterait.
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La Tête de Lion (source : Serge Dif)
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Les ruines du château de Rambaud se trouvent près la Fontaine à Tête de Lion. Ce château s'élevait au sommet d'une arête rocheuse, sur la rive droite de la Couze Pavin. Il fut édifié, comme le premier logis de Saint-Floret, par un dauphin d'Auvergne.

Outre le château de Saint-Floret qui a fait l'objet d'une présentation à part, on trouve dans ce village d'autres lieux intéressants à visiter : l'église paroissiale, le quartier détruit pendant la seconde guerre mondiale et son musée historique, le Pont médiéval de la Pède, et enfin, le Chastel.


L'église paroissiale
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L'église de Saint-Floret, ou église basse, fut construite au 18ème siècle à l'emplacement de l'ancienne chapelle castrale. Cette dernière, mentionnée en 1292, avait été construite en dessous du château au 13ème siècle par le seigneur de l'époque. Elle coexiste avec la chapelle du Chastel, ou église haute, perchée sur la butte qui fait face, de l'autre côté de la Couze, à l'éminence sur laquelle repose le Donjon. La chapelle du Chastel servit d'église paroissiale depuis l'époque mérovingienne. Les dons à chacun des chapelains attestent que les deux chapelles étaient fréquentées au 13ème siècle. Malgré son isolement, l'église du Chastel conserva sa suprématie sur l'église du village.
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Le bombardement de Saint-Floret
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Dans le contexte des combats qui opposèrent la Résistance à l'occupant germanique, lors de la Seconde Guerre mondiale, après le débarquement allié en Normandie, Saint-Floret fut violemment bombardé. Voici comment ces tragiques événements se déroulèrent. Le 29 juin 1940, des maquisards ouvrirent le feu sur une voiture allemande près du Pont de Saint-Floret, blessant un officier. Craignant des représailles, une partie des habitants prit la fuite. Le lendemain matin, dès 6 heures, des avions de la Luftwaffe survolèrent le village et larguèrent des dizaines de bombes détruisant de nombreuses maisons et tuant dix personnes. l'infanterie allemande investit le village en ruines et réunit ses habitants. Plusieurs otages furent tirés des rangs pour être conduits à Clermont-Ferrand, certains furent déportés et d'autres fusillés le 13 juillet 1944 à Orcines. Un musée historique relatif à la Seconde Guerre mondiale est situé auprès des ruines.
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Le Pont médiéval de La Pède
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Le Pont médiéval de La Pède enjambe la Couze Pavin. Comme le laisse entendre le mot Couze, cette rivière est un torrent qui prend sa source au Lac Pavin, au-dessus de Besse-en-Chandesse, et se jette dans l'Allier à Issoire. Au Moyen-Âge, on érigeait souvent une croix sur un pont pour le protéger. Cette coutume a été respectée à Saint-Floret. Un petit oratoire y a également édifié; il contient une Vierge en majesté romane polychrome du début du 13ème siècle, Notre-Dame du Pont. De l'autre côté du pont, la route grimpe au flanc de la montagne pour conduire au Chastel.
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Le Chastel
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La fresque reproduite au Palais de Chaillot
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Sur la butte du Chastel s'élève l'église du Chastel, un lieu du culte roman, daté du 12ème siècle, qui a été classé au titre des monuments historiques en 1915. Cet édifice est situé au milieu d'un petit cimetière conservant un ossuaire et des tombes anthropomorphes de l'époque mérovingienne. A l'intérieur, on remarque une vierge à l'oiseau du 14ème siècle, en marbre de Nonette, qui tient sur le bras droit l'Enfant Jésus caressant, de son pied le cou d'un oiseau. Dans la chapelle nord, construite au 14ème siècle, se trouve une fresque très colorée. Cette fresque, reproduite au Palais de Chaillot à Paris, représente le seigneur de Saint-Floret, Jehan de Bellenaves, présentant son épouse et ses 4 enfants à la Vierge Marie et à l'Enfant Jésus par l'intermédiaire de Saint-Jean Baptiste. Entre autres objets d'intérêt signalons encore une paperolle, une litre funéraire… La paperolle est une technique très ancienne qu'on utilisait au Moyen Âge, dans les églises pauvres, pour imiter les décorations en filigrane d'or ou d'argent. Une litre funéraire ou litre seigneuriale ou litre funèbre, ou encore ceinture funèbre ou ceinture de deuil était, sous l'Ancien Régime, une bande noire posée à l'intérieur et parfois même à l'extérieur d'une église pour honorer un défunt.
 
 
L'église haute La vierge et l'enfant à l'oiseau
L'ossuaire Une tombe anthropomorphe
N'ayant pas d'images pour le Chastel, je les ai empruntées sur Internet. Si j'ai pu causer ainsi un préjudice, je les retirerai.
Pour atteindre le site où je les ai trouvées, il suffit de cliquer l'une des images.

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